Comment nourrir son cheval ?

L’alimentation du cheval est un facteur clé de la bonne santé de votre cheval. Il est important de connaître les besoins de celui-ci afin d’apporter une ration équilibrée et adaptée à son activité. En fonction de l’âge et du mode de vie du cheval, l’alimentation va différer pour ressembler le plus possible aux conditions naturelles des équidés en liberté. 

L’alimentation du cheval : 

L’herbe et le foin 

Le cheval est un animal herbivore qui passe environ 16h à brouter dans les herbages pour couvrir tous ses besoins. A l’état sauvage, les équidés mangent des petits repas à haute fréquence de jour comme de nuit. L’estomac du cheval est petit et ne peut pas supporter un trop gros repas. A l’inverse des vaches, le cheval mâche longuement les fibres avant de les avaler et ne rumine pas. 

L’ingestion de fourrage est très importante pour la santé bucco-dentaire des équidés car leurs dents poussent en continues. Ainsi, en consommant des fourrages de qualité et en quantité, ceux-ci vont user leurs dents de manière naturelle. 

L’herbe ou le foin doivent toujours être disponibles en libre-service pour le poney ou le cheval. Si le repas est trop volumineux, les aliments ne vont pas être suffisamment bien transformés dans l’estomac et risquent de provoquer des coliques.

A l’inverse, lorsqu’il reste trop longtemps sans fourrage, l’acidité de l’estomac va alors augmenter et peut attaquer les parois et provoquer des ulcères. Il est d’ailleurs conseillé de distribuer le foin avant les concentrés afin de tapisser le fond de l’estomac et ainsi assurer une digestion lente. Les nutriments seront mieux assimilés de cette façon et vous remarquerez le calme des chevaux au moment de la distribution des grains. 

En complément du foin, il est possible de donner des fibres en plus. Il existe un mélange d’herbes séchées à donner pour remplacer un repas de foin ou de concentré, en alors de la luzerne pour enrichir le repas en protéines. 

L’eau 

Cela semble logique mais l’eau doit être accessible à n’importe quel moment pour le cheval. 

Celle-ci doit être propre, fraîche et claire. Pour vous faciliter la vie vous pouvez mettre des abreuvoirs automatiques (à niveau constant ou non). Cela permettra d’éviter les pannes sèches ! 

Attention cependant, il faut vérifier le fonctionnement de ceux-ci et leur propreté. Il arrive que certains chevaux mettent malencontreusement du crottin dans leur abreuvoir. 

L’hiver, les chevaux peuvent bouder l’eau, les abreuvoirs peuvent être gelés et la sensation trop froide peut les rebouter. Il est conseillé de proposer un seau d’eau tempérée aux équidés pour ne pas qu’ils se déshydratent. 

Les concentrés sous forme de floconnés ou de granulés 

Le complément est à adapter en fonction de l’état de physique et la santé du cheval. Les poulains n’auront pas les mêmes besoins que les vieux chevaux comme un cheval en convalescence ne nécessitera pas un apport en énergie aussi riche qu’un cheval d’endurance par exemple. 

Les chevaux qui travaillent ont en général besoin d’un complément énergisant afin de maintenir sa bonne forme physique et la croissance musculaire. Il existe deux types d’aliments distincts : les floconnés et les granulés. 

Les compositions des deux formes sont semblables en fonction des gammes, la seule différence est que le maïs, l’avoine, les brins de luzerne, l’orge, l’épeautre etc vont être présentés sous leur forme complète, en flocons ou concassé. 

Pour les granulés, tout ceci est broyé pour en faire des petits pellets secs ou mélassés. Ainsi la ration est homogène et s’intègres facilement. 

Le cheval va prendre plus de temps à mastiquer les floconnés et ainsi améliorer sa digestion. L’estomac, ayant une petite capacité, devra recevoir des quantités fragmentées en 3 repas distincts dans l’idéal (matin, midi et soir). 

Il existe une multitude d’aliments chez Terres et Eaux :

• Pour l’élevage (poulains, poulinières, étalons)
• Pour une bonne digestion (sujets aux coliques, aux ulcères)
• Pour les chevaux de sports (compétitions et efforts intenses)
• Pour les chevaux de loisirs (travail léger)
• Pour les chevaux stressés (juments en chaleurs, trouble anxieux)
• Pour les chevaux âgés (Cushing, arthrose…)

Les aliments concentrés sont à adapter avec l’effort que fournit le cheval au travail. Les races et la taille du cheval sont aussi des critères à prendre en compte. Référez-vous aux indications sur l’emballage et concertez votre vétérinaire dans le doute. Les doses seront à adapter avec le temps, c’est-à-dire que vous pourrez ajuster la ration en fonction de la forme de l’équidé. En cas de perte d’énergie, vous pourrez augmenter un petit peu ou à l’inverse, diminuer la ration. 

Les compléments alimentaires 

Les compléments peuvent avoir des objectifs différents afin d’améliorer les objectifs sportifs, soutenir la poulinière, améliorer la croissance des poulains, apporter du confort aux juments en chaleur … 

Sous forme de cures ou en traitement de fond, les compléments alimentaires peuvent être donnés à certains moments de l’année afin de fournir un soutien lors des changements de saisons par exemple. Les vitamines, minéraux et oligo-éléments aideront le cheval à surmonter une période de fatigue, une perte d’état ou des carences.

Pour en savoir plus sur les compléments alimentaires, cliquez ici.

Et voici ! Vous êtes désormais au point sur l’alimentation des poneys et des chevaux. A votre tour de jouer et d’assurer le bien-être et de répondre aux besoins physiologiques de vos compagnons !